Aménagements hydrauliques et piscicoles sur le secteur de Charmoisy
- Référence : B2-4-P Pamphiot amont
- Commune(s) concernée (s) : le Lyaud et Orcier
- Bassin(s) versant(s) concerné(s): Pamphiot
Historique
L’amont du bassin du Pamphiot, sur les communes du Lyaud et d’Orcier, faisait l’objet de plusieurs problématiques en termes d’inondations, de qualité des eaux et de migration piscicole.
Sur le secteur de Charmoisy, les habitations ont été construites très proches du cours d’eau. Si le rôle important des marais pour l’écrêtement des crues a été mis en avant, des risques de débordements sur la partie amont sont toutefois possibles. La création d‘embâcles sur le secteur de Charmoisy au droit des ouvrages de franchissement pourrait entrainer des débordements en cas de crue centennale.
Plus en aval, sur le secteur du Voua-de-Ly, l’existence d’un piège à cailloux représentait un lieu de stockage de fines. Ce stockage représentait un risque de pollution du captage situé à proximité en cas de débordement du Pamphiot.
Sur le plan piscicole, c’est en aval de Charmoisy, au niveau du pont de la route D35, que le radier du pont représentait un obstacle difficilement franchissable par la faune piscicole.
Objectif 1 : garantir la protection des biens et des personnes pour la crue centennale sur l’ensemble du secteur
Objectif 2 : garantir la libre circulation du poisson, l’accès aux frayères et améliorer les possibilités de reproduction naturelle
Nature du projet
En amont de Charmoisy, le projet a consisté à mettre en place un piège à embâcles constitué de pieux verticaux battus dans le fond du lit du Pamphiot.
Sur le secteur du Voua-de-Ly, le piège à cailloux a simplement été comblé de blocs et graves et son muret aval en parti détruit. Le cours d’eau a aujourd’hui retrouvé un aspect naturel et l’ouvrage enfoui semble ne jamais avoir existé.
L’obstacle au franchissement piscicole au droit du pont de route D 35 a été aménagé par la mise en place d’une rampe en enrochement. Pour rendre franchissable l’ouvrage, la pente de la rampe a été diminuée et une ligne d’écoulement préférentiel a été créée.
- Montant (en euros HT) : 63 998 € HT
- Aides financières : Agence de l’Eau Rhône Méditerranée, Conseil général de Haute-Savoie et ville de Thonon-les-Bains à hauteur de 75 %.
- Maître d’œuvre : CIDEE ingénieurs conseils
- Prestataire : Dynamique environnement (69)
- Année(s) de réalisation : 2012